Les États-Unis ont annoncé, dimanche soir, la suspension de toute aide financière future à l’Afrique du Sud, appelant à une enquête approfondie sur de possibles violations des droits humains dans le pays.
Dans un message publié sur le réseau Truth Social, le président Donald Trump a dénoncé l’adoption d’une nouvelle loi sud-africaine facilitant la confiscation de terres appartenant à des agriculteurs blancs. Il a qualifié cette réforme de «grave violation des droits humains» et a affirmé que les États-Unis «ne donneraient plus aucun financement» à Pretoria tant qu’une enquête n’aurait pas été menée.
«L’Afrique du Sud confisque des terres et traite certaines catégories de personnes de manière inacceptable. Il s’agit d’une situation grave que les médias de gauche radicale refusent même d’évoquer», a déclaré M. Trump, ajoutant que les États-Unis ne resteraient pas passifs face à cette évolution.
L’Afrique du Sud, où la question de la redistribution des terres demeure un sujet politiquement sensible depuis la fin de l’apartheid, a régulièrement rejeté les critiques formulées par certains responsables américains et organisations internationales. Pretoria assure que toute réforme agraire s’inscrit dans le cadre de la Constitution et respecte l’État de droit.
La décision de Washington de suspendre son aide pourrait marquer une nouvelle phase de tensions dans les relations entre les deux pays, déjà éprouvées par des divergences sur des dossiers internationaux, notamment la guerre en Ukraine et les relations avec la Russie et la Chine.
Aucune réaction officielle n’a encore été formulée par les autorités sud-africaines.