Trois éléments armés affiliés au Polisario se sont livrés, jeudi 24 avril en fin d’après-midi, aux forces armées royales (FAR) dans la région d’Oum Dreyga, au sud-ouest du mur de défense marocain selon des informations provenant de sources indépendantes.
Les trois hommes, revêtus de l’uniforme militaire en usage au sein des forces du front séparatiste — caractérisé notamment par une coupe soviétique, des insignes d’inspiration libyenne et un équipement léger de type AKM — ont quitté le territoire algérien en contournant la zone tampon par le nord de la Mauritanie, d’après les données disponibles.
Les FAR, dotées depuis 2021 de systèmes ISR (intelligence, surveillance and reconnaissance) de nouvelle génération — incluant drones MALE (medium altitude long endurance), radars tridimensionnels et réseaux de capteurs acoustiques enterrés — ont rapidement détecté l’intrusion et enclenché le protocole standard de contrôle, précédant toute reddition volontaire.
Cet événement survient alors que les camps de Tindouf traversent une situation critique, amplifiée par une absence totale de débouchés sociaux, des confrontations avec la police algérienne, la précarisation accélérée des circuits de ravitaillement humanitaire et l’échec récurrent des tentatives de relance diplomatique du front. La saturation des infrastructures sanitaires, la crise de la gouvernance interne et la perte de contrôle sur les mouvements transsahariens exacerbent une situation d’érosion silencieuse au sein des jeunes recrues.
Les FAR, dans leur dispositif intégré de surveillance frontalière, combinent désormais la reconnaissance satellitaire à haute résolution, la veille électromagnétique et la cartographie du terrain en temps quasi réel à l’aide de modèles numériques d’altitude (MNA), capables de détecter les franchissements anormaux ou les trajets de contournement tactique.
Les trois individus seraient actuellement soumis à une procédure de triage sécuritaire, comprenant interrogatoire, relevé biométrique, test de véracité (CVSA) et détection d’empreintes chimiques résiduelles (TIC), confie à Barlamane.com un expert sécuritaire.