Soupçonné d’être impliqué dans une vaste escroquerie immobilière, le propriétaire de la société Bab Darna écroué

Certaines victimes du promoteur immobilier sont aujourd’hui surendettées ou ruinées. Le préjudice total pourrait s’élever à des centaines de millions de dirhams.

Le procureur du Roi a ordonné de placer le président de la société Bab Darna, Mohamed Wardi, en détention préventive et de le transférer à la prison d’Okacha après avoir renvoyé l’affaire des victimes de la société immobilière au juge d’instruction.

Le dirigeant est poursuivi en état d’arrestation, après qu’il eut été accusé de lourdes accusations de fraude et de crimes financiers. Les premières enquêtes ont révélé que Wardi possédait quatre sociétés et holdings, basés à Casablanca, dotées d’un capital de 7,1 millions de dirhams. Fonctionnaires, petits investisseurs et entrepreneurs, et immigrants marocains en Europe et en Amérique du Nord font partie de la longue liste de victimes, qui seraient au nombre de 800.

Le propriétaire de la société Bab Darna est accusé de commercialiser de projets immobiliers fictifs à des prix très attractifs. Estimant que ni les prestations ni les délais promis n’ont été respectés, les victimes voulaient se faire rembourser l’avance. Refus du promoteur.

Les officiers de la police judiciaire ont écouté les victimes tout au long du week-end, dont les griefs étaient de ne pas avoir reçu leurs appartements malgré les fonds qu’ils ont avancés et les importantes sommes versées au PDG du groupe Bab Darna.

Le propriétaire de la société, visé par de nombreuses plaintes auprès des autorités concernées, a perçu des millions de dirhams de la part de ses clients, après avoir suscité leur intérêt par le biais de spots publicitaires portant sur la vente de biens immobiliers dans les principales villes du Maroc à des prix avantageux. En effet, la société immobilière a diffusé des annonces sur des chaînes de télévision nationales et sur des médias sociaux pour des projets immobiliers dans les quartiers les plus prestigieux des villes de Casablanca et Marrakech, annonçant la commercialisation de biens immobiliers à des prix bien inférieurs aux prix en vigueur sur le marché marocain.

Un certain nombre de victimes ont déclaré qu’après enquête, elles avaient constaté que les prix avancés par la société ne permettraient même pas l’acquisition d’un terrain pour la construction de villas ou même d’appartements.

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