La ville de Marrakech sera l’hôte de la quatrième édition de la Convention africaine des médias (Africa Media Convention, AMC), qui se tiendra du 29 au 31 mai 2025, ont annoncé le comité de pilotage de l’événement et le comité local d’organisation marocain. Ce rendez-vous annuel réunit les professionnels des médias, les décideurs politiques, les universitaires et les parties prenantes du continent afin de débattre des enjeux stratégiques et des perspectives d’évolution du paysage médiatique africain.
Le comité local d’organisation, mobilisé depuis plusieurs mois pour assurer le bon déroulement de l’événement, s’apprête à publier une note logistique détaillant les modalités de participation des délégations. Cette initiative témoigne de l’engagement du Maroc à organiser une rencontre inclusive et d’envergure, visant à favoriser les échanges sur les perspectives et les défis auxquels font face les médias en Afrique.
Un rendez-vous pour la liberté de la presse et l’innovation médiatique
Les organisateurs soulignent que cette édition de l’AMC s’inscrit dans une volonté de renforcer la coopération, l’innovation et la liberté de la presse à travers le continent. «Ensemble, pour un paysage médiatique africain fort et indépendant», ont affirmé Churchill Otieno, président du comité de pilotage de l’AMC, et Abdelkebir Khichichine, président du Syndicat national de la presse marocaine, dans une déclaration conjointe.
Les détails concernant les inscriptions, les propositions de sessions, ainsi que l’organisation des déplacements et des hébergements seront annoncés ultérieurement. En attendant, les parties prenantes sont invitées à réserver ces dates pour un événement qui se veut un catalyseur du dialogue et du développement du secteur des médias en Afrique.
Après Arusha (Tanzanie) en 2022, Lusaka (Zambie) en 2023 et Accra (Ghana) en 2024, Marrakech devient ainsi la nouvelle capitale africaine du débat médiatique, renforçant la position du Maroc comme acteur clé dans les mécanismes d’innovation et de professionnalisation du journalisme sur le continent.