Ce lundi 29, au lendemain de nouvelles manifestations à Hong Kong, le gouvernement central chinois a appelé l’exécutif de Hong Kong à sanctionner les auteurs de violences et à « rétablir l’ordre au plus vite ».
Après de nouvelles contestations à Hong Kong, le gouvernement central chinois a appelé, aujourd’hui, l’exécutif de l’ex-colonie britannique à sanctionner les auteurs de violences et à « rétablir l’ordre au plus vite ».
« Nous pensons que pour l’heure, la tâche prioritaire de Hong Kong est de sanctionner les actions violentes et illégales en conformité avec la loi, de rétablir l’ordre au plus vite et de maintenir un environnement propice pour les affaires », a déclaré la porte-parole du Bureau des affaires de Hong Kong et de Macao, Xu Luying, lors d’une conférence de presse à Pékin.
Xu Luying a estimé que les manifestations des derniers mois avaient « gravement compromis » la prospérité et la stabilité de la ville. Encore dimanche soir, des manifestants pro-démocratie ont pour la deuxième journée consécutive affronté la police à Hong Kong. Ce qui a causé de violents accrochages entre les deux parties.
Dans un communiqué, la police a annoncé lundi matin que 49 « manifestants radicaux » avaient été arrêtés pour diverses infractions la veille et affirmé que les protestataires étaient « de plus en plus violents ».
Pour rappel, les manifestations ont lieu chaque week-end, depuis le 9 juin dernier. C’est suite à un projet de loi visant à autoriser les extraditions vers la Chine, que les contestataires se sont regroupés en masse pour faire pression.
La suspension de ce projet de lois par le gouvernement n’arrêtera pas les contestations qui se sont élargies à de plus vastes exigences. Les manifestants réclament désormais plus de liberté et la préservation des acquis démocratiques. Ils exigent aussi la démission de la cheffe de l’exécutif local Carrie Lam, soutenue par la Chine.
