Les syndicats, qui parlent d’une crise de la condition enseignante, comptent défiler les 11 et 12 décembre.
Les cinq syndicats les plus représentatifs du personnel de l’éducation – la Confédération démocratique du travail (CDT), l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), la Fédération démocratique du travail (FDT), l’Union marocaine du travail (UMT) et la Fédération nationale de l’enseignement (FNE) ont appelé à une grève nationale les mercredi 11 et jeudi 12 décembre. Cette action sera marquée par l’organisation d’une manifestation devant le siège du ministère de l’Éducation nationale le mercredi 11 décembre, d’une randonnée revendicative dans les rues ralliant le ministère et le Parlement, et d’un rassemblement devant l’hémicycle.
La coordination a déclaré dans un communiqué que l’appel à cette grève n’était que «le premier acte du répertoire de l’action collective» en protestation contre la tutelle qui «persiste dans son indifférence face aux revendications formulées » et ce malgré la tenue de «de plusieurs journées de mobilisation organisées dans différentes périodes.»
Les syndicats prévoient de poursuivre leur série de grèves jusqu’au début de l’année prochaine, par une autre action le 7 janvier 2020, avec des veilles devant les académies régionales d’éducation et de formation.
Ils ont appelé le ministère à entamer un dialogue responsable et urgent et à répondre à toutes les propositions de leur plate-forme conjoncturelle.
La coordination quinquennale a réclamé un statut unifié pour les consultants et les inspecteurs, et de résoudre les problèmes sur lesquels le corps enseignant achoppe. L’année scolaire 2018-2019 a été émaillée de tensions entre le gouvernement et les grandes centrales syndicales et marquée par une mobilisation exceptionnelle des enseignants.
