L’équipe nationale et l’institution sécuritaire, symboles d’une année 2022 riche en renseignements

Nous concluons l’année 2022, et l’image vaut mille mots. Ces derniers mois, le Maroc, peuple et roi, a occupé le devant de la scène internationale et mondiale à travers des succès incontournables et des manifestations de liesse inédites.

Et cette image ne serait pas restée ancrée dans les esprits n’eut été cette belle et très professionnelle organisation dont le corps policier marocain a fait preuve en organisant cette immense joie collective. Ce n’est pas un hasard si les Argentins enviaient cet accueil qui, selon eux, «est plus gai et meilleur que l’accueil des victorieux de la finale». Il n’a pas été facile pour les Français d’abandonner « leur arrogance, ou du moins leur faible et illusoire morgue » et d’acclamer, dans leurs canaux officiels et officieux, la sûre et merveilleuse aura de l’équipe nationale marocaine à Rabat. Pour la première fois, les médias français se sont réconciliés avec la vérité, ont rencontré l’objectivité et ont reconnu le professionnalisme de la sécurité marocaine, après avoir prodigué des diffamations et des fausses déclarations dans le cas des allégations liées à l’affaire Pegasus et autres.

Cette transformation radicale de l’inconscient et de l’interface médiatique de la France n’est pas une coïncidence ou le résultat d’un « marché non déclaré », comme la France en troquait avec nos voisins, mais plutôt le produit d’une image qui occupait le monde. Une image de deux policiers à pied, escortant le bus de l’équipe nationale, de manière ordonnée, au milieu d’une foule d’amateurs de football et de passionnés de la population de ce beau pays.

Cette image à elle seule fait de la figure du policier marocain l’homme de l’année, au moment où l’équipe nationale de football a marqué l’année après sa brillante participation au Mondial. L’on peut se demander pourquoi le policier marocain est digne de cette consécration ? Et pour ceux qui ont besoin d’une réponse à cette question, qu’ils ne regardent que les programmes tunisiens sur leurs chaînes de télévision, car ils vantent le protocole de sécurité à Rabat à un moment où le niveau de sécurité publique dans leur pays a baissé.

Il suffit au chercheur de lire la réponse à cette question, dans les notes des journalistes argentins, qui apprécient hautement le professionnalisme de la sécurité marocaine alors qu’elle entoure le bus de l’équipe nationale au milieu d’un flot de personnes, sans enregistrer une seule blessure ou une petite échauffourée, au moment où la sécurité argentine a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les supporters venus acclamer Messi et ses amis, faisant plusieurs blessés.

Dans le langage de la reconnaissance et de la gratitude, le policier marocain a terminé, à Rabat, ce qu’il avait commencé au Qatar, pays hôte de la Coupe du monde. La participation marocaine au centre de commandement des opérations de sécurité de la Coupe du monde a été décisive, et avant cela, elle a formé la plupart des agents qui se sont occupés de la sécurité au Mondial et ici elle conclut son parcours avec une image honorable qui reflète son professionnalisme reconnu à l’échelle mondiale.

Le policier marocain n’a pas seulement besoin d’être mis en avant, il est aujourd’hui un motif de fierté et de joie. Tout comme nous n’avons jamais vu notre équipe nationale dans le carré d’or de la Coupe du monde, nous ne sommes pas non plus habitués à ce que notre police marocaine exporte ses expériences dans le monde entier. Mais aujourd’hui tout a changé, et nous sommes devenus un grand nom dans le football, et experts dans la sécurité, grâce à une diplomatie qui a pu beaucoup apporter à notre pays : dans la géopolitique, dans la politique, dans l’économie et le tourisme, et la sécurité est devenue un clé pour susciter des intérêts et parer aux défis auxquels notre pays est confronté.

De même, nous n’avions pas auparavant vu un haut et prestigieux responsable sécuritaire se rendre sur le terrain et superviser personnellement les dispositions de sécurité pour les grandes manifestations. Bien avant, sa présence pour s’assurer du bon encadrement du match Wydad Casablanca et Al-Ahly, tandis que le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, se retranchait dans une cabine vitrée lors de la finale de la Coupe d’Europe des clubs, où le chaos a submergé l’esprit sportif, a marqué les esprits.

Aujourd’hui, nous devons être fiers de la police marocaine, dirigée par le directeur général Abdellatif Hammouchi, lequel mérite toutes les félicitations pour la vigueur qu’il lui a donnée… Sa réputation a poussé le Conseil suprême de l’Université arabe Naïf pour les sciences de la sécurité en Arabie saoudite, la branche scientifique et universitaire du Conseil des ministres arabes de l’intérieur, à le nommer comme membre de son board.

De nombreux peuples ont accueilli leurs équipes, de retour de la Coupe du monde, et l’accueil du Maroc a été incroyable et plus sûr, par rapport à la France, qui s’est contentée de maintenir ses joueurs dans le silence de l’obscurité par peur des dérapages sécuritaires et des troubles sociétaux. Quant à l’Argentine, dont l’équipe a remporté la coupe, ses journalistes n’ont trouvé que la comparaison et l’étonnement avec le Maroc, lorsqu’ils ont ouvertement admis que la sécurité marocaine a été exemplaire, préservant la joie collective sans trouble et sans accident.

Transparence et clarté

Ces reconnaissances, reflet d’un un exercice institutionnel de transparence et de clarté, nous familiarise avec les rouages ​​de l’administration sécuritaire, appuyée par des principes de moralité globale, d’un parcours solide et sûr qui renforce les acquis sociaux de ses agents. Cette année, 117 membres de la famille de la Sûreté Nationale ont pu accomplir le pèlerinage, et un soutien financier a été accordé aux heureux élus pour accomplir le rite musulman.

M. Hammouchi a révolutionné le code de déontologie de la police. Les conseils de discipline fonctionnent efficacement et la publicité de leurs résultats est régulière. Une régulation naturelle s’est instituée avec les différents acteurs de la chaîne pénale pour protéger les intérêts publics.

Grâce à cette clarté et cette transparence, nous connaissons aujourd’hui les détails de la vie professionnelle de plus de 78 737 policiers, et nous connaissons leurs parcours. Cette année seulement, 13 365 policiers et policières ont bénéficié des programmes de formation professionnelle de la police au cours de l’année en cours.

La DGSN a continué ainsi à capitaliser sur ses expériences des dernières années, tout en lançant de nouveaux mécanismes de communication institutionnelle et en procédant au renforcement des canaux de communication avec la société civile, l’opinion publique et les médias. Le but étant de consolider l’approche communicationnelle de la DGSN, de manière à garantir le renforcement de la politique d’ouverture du service et la réalisation des axes de la gouvernance sécuritaire.

La morale de l’action sécuritaire réside justement dans le caractère démocratique. L’action de sécurité s’inscrit dans un cadre légal et éthique visible dans le quotidien, dans la pratique concrète. La déontologie instaurée par Abdellatif Hammouchi entretient un état d’esprit qui doit permettre d’éviter les abus et les dérives. La déontologie de la DGSN ne trouve pas sa légitimité dans un concept abstrait mais dans une culture professionnelle partagée.

Les résultats obtenus par la DGSN au cours de l’année 2022 s’inscrivent dans la continuité et le bilan d’un succès cumulé qui dure depuis des années de travail, qui a fait du Maroc une destination incontournable pour diverses agences de sécurité étrangères à la recherche de partenariats stratégiques. pour sécuriser leur environnement régional et international. Au cours de l’année 2022, le directeur général de la sécurité nationale et de la surveillance du territoire national, Abdellatif Hammouchi, a reçu les chefs des agences de sécurité et de renseignement des États-Unis d’Amérique, d’Espagne, des Pays-Bas, d’Allemagne, de la République mauritanienne , et la police d’Abu Dhabi aux Émirats arabes unis… et la liste est longue à cet égard. Sans oublier les navettes réussies d’Hamouchi vers différentes capitales d’Europe, d’Amérique, d’Afrique, du Golfe et d’Asie.

Quiconque examine les termes de ces accords et partenariats conclus en ressort avec la ferme conviction que notre pays est parvenu à un stade avancé, qui est celui de l’exportation de la sécurité comme capital immatériel essentiel pour les sociétés modernes, ou plutôt de l’expérience marocaine dans le domaine de la lutte contre l’extrémisme violent et de la neutralisation des dangers des organisations terroristes et des réseaux criminels violents.

En tant que Marocains, nous avons le droit d’être fiers du rôle de nos agences de renseignement et de sécurité, compte tenu de leur crédibilité mondiale et des efforts qu’elles déploient pour participer à l’établissement de la sécurité régionale et de la stabilité internationale. Il convient également d’apprécier les efforts de ces départements, dirigés par la Direction générale de la surveillance du territoire national, comme le fait l’Espagne, par exemple, chaque fois qu’elle parvient à neutraliser un réseau terroriste sur la base d’informations précises fournies par le Service de surveillance du territoire national au Maroc. .

Salutations donc à tous les agents de sécurité, hommes et femmes, qui ont réchauffé le cœur des Marocains, par ce qu’il a démontré de son professionnalisme, de sa noblesse, de sa capacité d’organisation et de sa haute culture nationale.

Les Lions de l’Atlas… un exploit sans précédent dans le monde arabe et en Afrique

L’exploit du Maroc, qui a éliminé le Portugal pour devenir le premier pays arabe et africain dans le dernier carré d’une Coupe du monde, a laissé rêveurs toute une population affectée par une année difficile où fluctuations économiques et inflation ont rythmé son quotidien. Pour ses fans, les Lions de l’Atlas sont devenus les porte-drapeaux de l’Afrique, du monde arabe et de tous les outsiders de la planète football.

Une foule dense, joyeuse, tous âges et milieux confondus, était massée en fin d’après-midi le long du parcours emprunté par l’autobus à impériale rouge où étaient perchés les hommes de Walid Regragui, de l’aéroport jusqu’aux avenues du centre de la capitale marocaine.

Patientant depuis des heures, de très nombreux supporteurs arboraient le drapeau frappé de l’étoile verte et les maillots écarlates du royaume chérifien. L’équipe au complet, qui a fait rêver tout le Maroc et au-delà de ses frontières, a été reçue dans la soirée au Palais royal par Mohammed VI «en reconnaissance de son exploit historique».

Le souverain, accompagné par le prince héritier Moulay Hassan, a ainsi décoré le président de la Fédération marocaine, le coach et les joueurs qui étaient accompagnés de leurs mères. Le monarque est à l’origine d’une célèbre académie de football devenue une pépinière du ballon rond marocain.

Portés par une ferveur populaire inédite, les Lions de l’Atlas ont brisé un plafond de verre en atteignant le dernier carré d’une Coupe du monde, pour la première fois pour une équipe africaine ou arabe.

Ils ont pris la 4e place du Mondial-2022 sans avoir encaissé la moindre défaite en phase de poules puis éliminé deux favoris en huitièmes et en quarts, l’Espagne et le Portugal.

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