Le très démocratique Ali Lmrabet voit rouge après un classement de Reporters sans frontières favorable au Maroc

«Je ne comprends absolument pas pourquoi le Maroc est à la 129ᵉ place du classement de RSF (…) alors que l’Algérie (…) est à la 139ᵉ place (…) C’est incompréhensible ! Et face à cette incompréhension, j’ai décidé de ne plus participer aux enquêtes annuelles de pour l’élaboration du classement mondial de la liberté de la presse» : s’il nous était donné de présenter à notre gré une brève esquisse de la descente aux enfers de Ali Lmrabet, cette phrase, qu’il a écrite sur le réseau X (ex-Twitter) suffirait.

Un an après, l’«effet-structure-occulte» s’est estompé et l’Algérie a régressé. «Plus personne ne prend Ali Lmrabet au sérieux, tout le monde le fuit» : Parole vraie, mais dont le sens profond échappe malheureusement à ceux qui ne savent pas ou qui ne veulent pas avouer quelle est la misère de cet individu inepte et le discrédit où sa voix est tombée.

L’ironie qui met en conflit l’homme avec des institutions internationales qu’il a longtemps défendues, au point que chaque classement favorable au Maroc devient une source inépuisable de récriminations, est digne d’être remarquée. Une petite touche complotiste quasi-habituelle complète le décor : Des individus, condamnés pour viol (entre autres) «sont toujours injustement incarcérés dans des conditions ignobles après avoir été victimes de vils complots étatiques.» Une fausse affirmation ressassée depuis au moins quatre ans.

Reporters sans frontières (RSF) a dévoilé son classement annuel, publié vendredi 3 mai. Le Maroc a grimpé à la 129ᵉ place, gagnant quinze places en un an.

Les baisses s’observent en Algérie (139e, − 3 places) et dans d’autres pays essentiellement africains ou sud américains.

La 22e édition de ce classement relève en particulier une vérité longtemps démontrée : les déplorables partis-pris antimarocains de Ali Lmrabet qui glissent dans des rapports supposés être neutres. D’ailleurs, plusieurs institutions qui collaboraient avec lui ont désormais bien peu d’illusions sur la vitalité de ses appréciations et sur la valeur politique et morale de ses sorties sur le web; une raison suffisante pour se dissocier de toutes les calomnies qu’il débite encore chaque jour sur le compte des institutions marocaines et sur des personnalités de premier plan.

Ceux qui avertissent aussi que, de bonne heure, plus ou moins consciemment, la parodie a pris le dessus chez Ali Lmrabet au détriment de la vérité, avaient raison. Lmrabet au reste n’est pas le seul trompeur : il n’est que le plus prévisible.

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