Dans le cadre des préparatifs pour la commémoration du 60ème anniversaire de la création de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), organisée ce 29 octobre au Théâtre Mohammed V à Rabat, Driss Lachgar a pensé profiter de cet événement pour en faire un moment de réconciliation et réunir les piliers du parti qu’il a poussés hors les instances dirigeantes.
Au théâtre Mohammed V, Driss Lachgar, Premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires, n’a pas réussi à réunir l’élite usfpéiste. En effet, une dizaine de hauts dirigeants et de personnalités éminentes n’ont pas assisté à la grand messe du 60ème anniversaire du parti de la Rose.
Un flop public. Non seulement les figures de proue du parti, dont Fathallah Oualalou, Ouafa Hajji, Aicha Belarbi, Mohamed El Yazghi, Ahmed Reda Chami et même Abdelkrim Benatiq, ont brillé par leur absence.
Comment Driss Lachgar a pu miser sur cet événement pour espérer « fédérer » et ce, par une simple invitation à se réconcilier adressée à ceux qu’il a évincés en imposant une politique en contradiction avec les valeurs des forces populaires ? Seul lui le sait.
Pour ces hommes et femmes de l’USFP, la réconciliation ne peut se faire qu’avec la ligne politique orientée depuis le congrès extraordinaire du parti, basée sur le renforcement de la voie démocratique et de la confiance des citoyens en les écoutant et en élevant leurs revendications ; loin de la course aux sièges et aux alliances les plus contradictoires.
Le message des absents est clair : sans valeurs usfpéistes, les mots sont creux comme les calculs qui les motivent. C’est ce que traduisait en live, l’écrit d’une usfpéiste nostalgique d’un autre temps, et qu’elle brandissait en approchant l’estrade d’où officiait le premier secrétaire du parti avant d’être redirigée vers la sortie par des agents de sécurité.