Le soutien public à l’importation du blé tendre se prolonge. Le bureau national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (Onicl) a fixé à 14,77 dirhams par quintal le montant de la compensation forfaitaire applicable aux cargaisons attendues en mars, un ajustement destiné à préserver les réserves nationales de cette denrée essentielle.
Ce mécanisme, conçu pour amortir le poids des fluctuations du marché mondial, repose sur une comparaison entre le prix de référence national, établi à 270 dirhams le quintal, et les cours internationaux. L’État prend en charge la différence afin d’assurer un approvisionnement stable, en particulier dans un contexte marqué par la volatilité des échanges et les répercussions prolongées de la guerre en Ukraine.
Les compensations allouées ces derniers mois témoignent d’une relative stabilité : 14,06 dirhams par quintal en février, contre 14,77 dirhams en janvier. Cette constance traduit l’effort soutenu des autorités pour sécuriser les stocks de blé tendre, essentiel à l’activité des meuneries et des boulangeries du pays.
La récolte nationale ayant reculé de plus d’un tiers lors de la dernière campagne agricole, le recours aux importations demeure indispensable. L’Onicl a déjà annoncé que ce dispositif d’aide serait maintenu jusqu’au 30 avril, en vue de garantir un soutien prolongé aux opérateurs et une meilleure maîtrise des coûts pour les consommateurs.