Le dangereux mode opératoire des fossoyeurs de Taoufik Bouachrine

Selon toute vraisemblance, le dossier de Toufik Bouachrine ne restera pas en-deça de toute contamination, de toute prolifération étrangères. Faux témoignages, production d’éléments de preuve faux ou falsifiés et subornation des témoins pour sauver le « soldat » écroué ?

L’affaire de l’ancien directeur du quotidien «Akhbar Al-Youm» accusé de  traite d’êtres humains», «abus de pouvoir à des fins sexuelles», «viol et tentative de viol » condamné en première instance, en novembre 2018 à 12 ans de prison, et qui a vu sa peine alourdie de trois ans est au centre d’une récupération inédite, où des liasses de billets et des activités d’influence s’entrecroisent aux dépens de la vérité.

La sentence de la cour d’appel de Casablanca a été prononcée après plusieurs heures de délibéré, devant un parterre d’avocats et de journalistes, avant que Toufik Bouachrine ne soit emmené en prison. Mais une vraie toile tissée a été autour de son épouse.

Mohamed Reda, Maati Monjib et Khadija Ryadi, tentent non seulement d’internationaliser l’affaire, mais d’inclure l’épouse de Toufik Bouachrine dans un processus sordide qui ne sera pas sans conséquences. Corruption, usurpation, provocation sont des moyens que l’on ne se refuse pas, quand les méthodes plus classiques, telles que l’affirmation péremptoire, la dissimulation ou la calomnie, n’ont pas fonctionné. Barlamane.com a appris de sources sûres que certains de ces activistes ont convaincu l’épouse de Toufik Bouachrine, Asmae Moussaoui, de suborner une des victimes de son mari, Asmae El Hallaoui, et l’amener à modifier sa déposition, exposée sous la foi du serment, contre 2 millions de dirhams , en prétendant selon les termes de l’accord, que toutes les charges contre Bouachrine ont été montée de toutes pièces par l’appareil sécuritaire pour régler des comptes avec l’ancien patron de presse.

Asmae Moussaoui aurait chargé une fonctionnaire dans un centre d’enregistrement de voitures et son époux d’approcher Asmae Hallaoui pour lui proposer le deal, à travers une avocate célèbre de la place. Il est prévu que d’autres victimes de Toufik Bouachrine reçoivent la même offre, mais avec des montants moindres. Selon les sources de Barlamane.com, ces parties qui souhaitent créer un «procès dans le procès» en ayant recours à des actes de corruption, de subornation de témoins et de production de faux ou de documents falsifiés de l’affaire jugée, souhaitent uniquement épuiser d’anciens contentieux avec l’Etat marocain.

Ces campagnes menées de façon malhonnête, utilisant des instruments truqués, ne sont pas des arrangements d’arrière-cour ou des dérives présentées comme étant l’œuvre de quelques brebis galeuses égarées, mais c’est un vrai système qui profite d’une affaire pénale pour infléchir les décisions de la justice dans un sens favorable à ses intérêts . Cette communication constitue une véritable industrie pernicieuse, au seul service de nuire au Maroc, dont les effets les plus pervers se font sentir dans le renversement des faits, à travers une stratégie commandée par l’argent, au détriment de toute considération éthique.

L’affaire Toufik Bouachrine devient une énorme et juteuse affaire commerciale, propriété de quelques agitateurs de plus en plus enragés contre leur pays. Orientée politiquement, elle ne peut que compromettre encore l’avenir d’un journaliste dont les indices de culpabilité sont manifestes.

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