Le coup de colère du Roi contre le wali de Taza-Al Hoceima retient l’attention de la presse

Le coup de colère du Roi, qui a coûté son poste au wali de  la région de Taza-Al Hoceima-Taounate Jelloul Samsam, relevé de ses fonctions et ramené à l’administration centrale de l’intérieur, constitue l’un des sujets phares focalisant l’attention de la presse nationale de mercredi.

S’agissant tenants et aboutissants de cette affaire, le journal «Al Massae» croit savoir que la disgrâce royale du wali a pour cause l’établissement de la responsabilité de ce dernier dans l’attribution frauduleuse d’un permis d’exploitation que le Souverain avait accordé à un ressortissant marocains expatrié.

Citant des sources qualifiées de «sûres» le journal indique que le Souverain a suspendu le wali de ses fonctions après le constat de sa responsabilité administrative avérée dans «la manipulation d’un permis d’exploitation des jeux maritimes à la plage Sfiha durant l’année dernière». Le quotidien estime que la décision de suspension du wali était attendue après le limogeage du directeur régional de l’équipement, en sa qualité de responsable du domaine public maritime à El Hoceima, en plus d’un chef de division au centre régional des investissements. Il précise que les investigations menées par la brigade nationale de police judiciaire, depuis quelques jours à El Hoceima, ont permis le constat de manipulations dans le dossier du permis royal accordé  à un ressortissant marocain  émigré.

Selon le journal, la décision de suspension de M. Jelloul Samsam, sera provisoire en attendant l’achèvement de l’enquête ouverte à ce sujet.

Le siège de la wilaya de la région, sis à Al Hoceima, a connu durant la journée de lundi, un état de grande fébrilité, de nombreux responsables sont restés incrédules en apprenant la nouvelle, tandis que d’autres ont été la proie à tous les tourments, car redoutant le même sort du fait que la brigade nationale de police judiciaire a étendu son enquête pour s’intéresser aux autres permis relatifs à l’exploitation du domaine maritime.

Pour sa part,  le journal «Al Ahdath Al Maghribia» rapporte, selon ses propres sources, que des fonctionnaires de différentes administrations publiques n’ont pas pu obtenir le paraphe du wali, indiquant que l’absence de signature du wali serait liée à la décision royale de suspendre des fonctionnaires d’administrations et d’établissements publics en rapport avec cette affaire.

Dans son compte-rendu de cette affaire, le journal «Akhbar Al Youm», citant diverses sources, évoque deux thèses à propos de cette affaire, la première est que le wali a été suspendu de ses fonctions pour 15 jours en attendant l’aboutissement des investigations, à la lumière desquelles sera déterminé son devenir, alors que la seconde thèse affirme que le wali a été relevé définitivement de ses fonctions et ramené au «garage» au ministère.

Quant au journal « As-Sabah » il affirmé que le cercle des investigations s’est élargi pour concerner le directeur de cabinet du wali et le secrétaire général qui ont été entendus par la Brigade nationale de police judiciaire.

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