L’Algérie s’indigne contre l’ouverture d’un consulat gambien à Dakhla

A la veille de l’inauguration du nouveau Consulat gambien à Dakhla, l’Algérie semble incapable de se contenir. Le Ministère des Affaires étrangères algérien a fait paraître un communiqué où il condamne l’ouverture de ce consulat, considérant qu’il constitue « violation du droit international ».

Ouvrons bien les oreilles puisque la phrase qui suit nous fera, d’emblée, écarquiller les yeux. L’Algérie considère que la Gambie n’a pas le droit d’établir son consulat à Dakhla, puisque, selon non voisins, celle-ci est une ville occupée du Sahara Occidental. Une déclaration avec du culot à en revendre, surtout que nous n’avons plus besoin de prouver, ou même de débattre, auprès des instances internationales, l’appartenance des provinces du Sud au territoire marocain.

« La décision de la Gambie constitue une violation flagrante des normes du droit international, des décisions et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale des Nations unies relatives à la question du Sahara occidental, tout comme elle enfreint les fondements mêmes des relations entre les pays africains, s’agissant tout particulièrement de l’attachement et de la défense en toute circonstance des règles et principes figurant dans l’Acte constitutif de l’Union Africaine », gronde le Ministère des Affaires étrangères algérien. Toutefois, si celui-ci a employé les grands mots, attendons encore qu’il emploie des arguments. Et encore, puisque, à ce sujet, aucun argument n’existe pour valider la position algérienne.

Notre voisin semble ainsi d’humeur chahuteuse, mais ces aboiements illustrent surtout une énorme peur, alors que le polisario, rejeton de l’Algérie, perd de jour après jour des alliés de longue date, dont la Gambie.

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