I – Tindouf, une offrande propitiatoire
La dévolution de Tindouf à l’Algérie, en dépit des preuves sur sa marocanité, est le résultat de tortueux jeux d’intrigues, ainsi que d’une volonté déclarée de Paris de réduire les territoires placés sous protectorat au minimum et d’étendre vers l’ouest les possessions algériennes. Histoire.
Il a fallu attendre Lyautey démissionnaire, pour qu’enfin la question de Tindouf soit évoquée, sans jamais être réglée. Inquiet plusieurs années auparavant, lorsque dans d’obscurs couloirs, France et Espagne négociaient le dépeçage d’un royaume que les événements allaient placer sous leur coupe, Lyautey, donc, n’aurait vu en ces marchandages de capitales distantes que source d’ennuis. Il aurait prêché pour un protectorat français sur l’ensemble du Maroc, sans partage avec l’Espagne, mais las.
Le premier effet de la bipartition du territoire national en une portion française et un secteur espagnol a été de rendre plus stratégique encore la localité de Tindouf. Les droits de l’Espagne sur le segment méridional du territoire chérifien ont eu pour conséquence «le déplacement vers l’Est du passage entre l’Afrique du nord de domination française et l’Afrique occidentale française. Dans le Sahara occidental, Tindouf est ainsi devenu un centre de gravité de l’Afrique française, renforcée encore dans ce rôle par la volonté de Paris d’opérer coûte que coûte des liaisons transsahariennes nord-sud pour aider à la sécurité de l’ensemble des possessions françaises en Afrique, lesquelles étaient encore trop fragilement reliées par voie maritime [1]».
La cession d’une zone d’influence à l’Espagne ainsi que l’avidité grandissante des autres puissances européennes sur le continent, et en particulier sur le Maroc, ont rendu plus urgente la consolidation des possessions françaises. Il fallait, surtout, aménager des couloirs et assurer la contiguïté de l’Empire. La création empressée de l’État mauritanien par la France ressortit de cette logique. Ici comme ailleurs, le propos de Lyautey sur la profondeur des liens unissant le Sultan aux tribus sahraouies ne trouvait de contradicteur, pas même parmi les dépeceurs les plus actifs de l’ancien royaume s’étendant jusqu’au fleuve Sénégal. À l’issue d’un voyage mené dans l’Adrar en 1900, l’administrateur colonial Xavier Coppolani, fondateur de la nation mauritanienne sous mandat du président Waldeck-Rousseau, partageait une évaluation assez similaire. En 1904, il écrivait au ministre des Colonies: «J’espère que vous n’avez pas oublié que la Mauritanie est le prolongement naturel du Maroc d’où, autant que partout ailleurs, il nous est possible de participer à l’œuvre entreprise. Nous avons aujourd’hui franchi la barre du Sénégal et bientôt, si vous le voulez, nous pourrions être au contact de ce « bled el makhzen » par l’intermédiaire des personnages religieux de l’Adrar dont l’action s’exerce sur les principaux centres chérifiens [2]». La Mauritanie n’était qu’une marche, une pièce mineure de l’échiquier, un gîte d’étape dans l’immensité désertique, la tanière par où prendre le Maroc à revers. L’objectif : la conquête du vieux royaume.
Royaume qui par ailleurs devait être tenu à l’écart de tout ce qui se tramait dans son environnement. Pour que les intérêts de la France soient au mieux préservés, le sultan ne devait surtout pas chercher à étendre son influence au-delà de l’Oued Drâa, frontière assignée. Son soutien à Maa El Aïnin, à qui il a fourni un contingent de guerriers assorti de quelques centaines de fusils par le biais de Moulay Idriss, son envoyé spécial au Sahara, incommodait la future puissance occupante. Si le sultan a bien tenté de convaincre le consul Gaillard que «que Moulay Idriss n’a jamais été chargé que d’une enquête toute pacifique pour savoir si les régions de Mauritanie occupées par les Français se rattachent au Sénégal ou à l’autorité chérifienne [3]», le Quai d’Orsay le força, en 1906, d’ordonner le retour précipité de Moulay Idriss, et obtint de la part du Makhzen qu’il cesse toute aide à la résistance de Maa El Aïnin [4]. La rupture consommée, ce dernier dirigea donc son hostilité non seulement contre l’occupant français, mais également le sultan du Maroc [5].
Au décès de Maa El Aïnin, son successeur Ahmed Al-Hiba reprit le flambeau. Désireux d’enrayer la résistance d’Al-Hiba à la façon qui lui était chère, Lyautey envisagea, à la fin de l’année 1913, de lui accorder un commandement dans le Sud et d’en faire l’un des grands caïds du Maroc. Il proposa alors aux autorités françaises de Mauritanie de lui attribuer la région de Sakia El Hamra. Dans la correspondance adressée par Lyautey aux administrateurs mauritaniens, l’on peut lire que «le traité entre l’Espagne et la France du 27 novembre 1912 reconnaît à l’influence espagnole la zone comprise entre le Drâa et le parallèle 27°40′: c’est seulement au sud de ce parallèle que nous devons chercher un commandement à attribuer éventuellement à El Hiba. Il semble que le bassin de la Seguiat el Hamra pourrait sans inconvénient lui être abandonné sous certaines conditions de dépendance vis-à-vis du Maghzen à déterminer. Nous avons intérêt à faire à El Hiba une situation telle qu’il ne soit plus tenté de chercher à rétablir, par les armes, sa fortune [6].»
Le lieutenant-colonel Mouret, commissaire du Gouvernement en Mauritanie, répondit quelques jours plus tard à Lyautey. La Sakia El Hamra, rappelait-il, ne pouvait être attribuée à Al-Hiba, vu qu’elle était dévolue à l’Espagne. Mais Lyautey pouvait-il l’ignorer ? Et puis, souligna Mouret, «il est impossible qu’Al-Hiba puisse se contenter de la seule région de la Seguiat el-Hamra, c’est-à-dire un commandement situé en zone semi-désertique et renonce à tout désir de pénétration ou d’influence sur la région du nord de l’oued Dra. […] Cette zone ne pourra jamais constituer un commandement pour un personnage tant soit peu ambitieux ou intéressé et un commandement de « rapport » ne peut se concevoir qu’au nord de l’oued Dra. […] Nous occuperons forcément un jour l’Oued Noun: pourquoi ne pouvons-nous pas lui reconnaître tout de suite un droit d’accès ou de résidence dans cette région puisque de toute façon il y aurait effraction continuelle si l’on voulait le cantonner au sud du 27° 40′ parallèle. […] Le commandement éventuel à attribuer à el Hiba ne doit pas être sur le territoire maure [7].»
Une reconnaissance ratée de la marocanité de Tindouf
En février 1924, donc, le Maroc était déjà sous la tutelle du protectorat, l’Espagne ne conservait qu’une délicate enclave atlantique enserrée dans le vaste Empire français, et Lyautey était démissionnaire. Soucieux de parachever son édifice, il tenta un ultime coup d’éclat: Tindouf, affirmait-il, était marocaine et devait ainsi être rattachée au royaume. Armé d’une conséquente documentation, il plaida la cause du pays auprès des élites métropolitaines.
Dans une note datée du 4 février 1924, citée par l’historien Bernard Lugan dans un billet paru dans Le360, les services du Résident de France écrivaient:
«Il n’est pas douteux qu’à cette époque (avant le Protectorat), l’Empire chérifien étendait nettement son influence au sud de l’Algérie, et il coupait celle-ci du Sahara proprement dit: les Oasis sahariennes du Touat, du Gourara et du Tidikelt relevaient depuis plusieurs siècles du Sultan du Maroc. L’autorité du Sultan Moulay Hassan y fut rétablie en 1892, et des gouverneurs marocains y demeurèrent jusqu’à l’occupation française d’In-Salah (1902) qui provoqua des protestations au Makhzen. […] En 1917, le Général Gouraud, qui était alors Commissaire résident Général par intérim, demanda même le retour de Colomb Béchar au Maroc».
Quatre jours plus tard, dans une note destinée au ministre des Affaires étrangères Raymond Poincaré, Lyautey réitérait que «que le Maroc a, dans le Sahara, une frontière commune avec l’Afrique occidentale française […] Je ne puis qu’appeler toute l’attention de Votre Excellence sur l’importance de la question pour ce qui regarde le Maroc dont la France a solennellement garanti l’intégrité, engagement qu’elle a rappelé au cours des négociations récentes. Au surplus, sans qu’il soit, je pense, nécessaire d’insister davantage sur ce point, l’histoire des dynasties marocaines suffit à démontrer que, de tout temps, les Sultans ont exercé sur cette partie du continent une action spirituelle et, parfois, effective, incontestée». Il recommandait à la France d’agir «sans heurter ces tribus ni dans leurs coutumes, ni dans leurs croyances qui les rattachent incontestablement au Maroc et à l’obédience spirituelle de son chérif [8]».
La requête de Lyautey semble avoir trouvé une oreille attentive: celle de Raymond Poincaré, son ministre de tutelle, qui se trouvait par ailleurs être le président du Conseil. Poincaré la soumit alors aux ministres de l’Intérieur (dont dépendait l’administration française en Algérie) et des Colonies, et fit part au ministre de la Guerre du désaccord de Lyautey quant à la délimitation de la frontière méridionale du pays [9].
La démarche du maréchal démissionnaire n’a pas été du goût du gouverneur général d’Algérie Théodore Steeg. Sitôt informé, Steeg réunit ses équipes et prépara la riposte. La délimitation des frontières sahariennes, affirmait-il, était à ce stade de la conquête inopportune. Et s’il était «vrai que la formule adoptée est vague», «son imprécision répond à la situation qui, elle-même, est imprécise et demeurera telle aussi longtemps que le pays restera inoccupé [10]».
Réunis en avril 1924 à Rabat, Lyautey et Steeg finirent par rétablir le statu quo ante. La conférence de Rabat fut l’occasion de réaffirmer le «principe fondamental qui avait été posé en 1923 à la conférence d’Alger (qui) était l’abolition de toute cloison étanche entre les circonscriptions limitrophes d’Algérie et du Maroc [11]». Les deux administrateurs coloniaux acceptèrent de maintenir la motion adoptée à la conférence d’Alger, selon laquelle «le Sahara occidental est une vaste région qui constitue l’hinterland de l’Algérie, du Maroc et de l’A.O.F. Sa répartition entre les colonies et le Protectorat n’existe pas». Steeg, cependant, marqua une inflexion: l’Algérie, promettait-il, ne ferait aucune difficulté pour reconnaître au Maroc un arrière-pays saharien [12]. Cette promesse sera déçue.
Une conquête conduite depuis le Maroc
Lyautey parti, c’est finalement Théodore Steeg qui le remplaça au royaume. La question de la délimitation des frontières ne connut dès lors aucun progrès. Les désaccords qui opposaient la résidence au Maroc à l’administration implantée en Algérie s’accumulaient. L’imprécision, et l’absence de volonté de délimitation des frontières demeura l’attitude de prédilection des autorités françaises, en dépit des demandes réitérées du Maroc.
Le conflit opposant les administrateurs coloniaux français et algériens reprit de plus belle au début des années 1930, au moment de créer un commandement des confins sahariens. En se superposant aux frontières du Maroc, de l’Algérie et de la Mauritanie, ce commandement militaire devait être chargé du contrôle des territoires de l’annexe de la Saoura et la partie occidentale de l’annexe du Touat, les circonscriptions territoriales du Noun, du Bani et de Ktaoua à l’extrême sud du Maroc, et en Mauritanie, les territoires au nord du 25e parallèle.
Le choix de la métropole se porta sur le Maroc, en plaçant le commandement des confins sous l’autorité du commandant de la région militaire d’Agadir, et le siège du commandement à Tiznit. L’Algérie française fit part de ses plus vives protestations. On craignait, en filigrane, une extension du domaine de souveraineté du Maroc que les puissances coloniales avaient, il y a quelques décennies, fixé à la limite de l’Oued Drâa. Il a fallu attendre 1933 pour que la question soit enfin tranchée. Au cours de la conférence interministérielle tenue à Paris le 6 avril, le président du Conseil et ministre de la Guerre Edouard Daladier exposa ses motifs. «Pour des raisons stratégiques, la pacification du Sahara insoumis, opération politique et militaire, doit être essentiellement basée sur le Maroc», énonça-t-il. Cependant, la création d’un commandement des confins basé au Maroc «ne préjuge en rien l’organisation administrative de l’avenir, car l’intérêt national est évidemment de réduire les territoires placés sous protectorat au minimum compatible avec les traités et d’étendre ainsi vers l’ouest nos possessions algériennes». Le ton est donné. «La phase de pacification terminée, il faudra tenir compte de la considération d’ordre national ci-dessus envisagée et reconnaître à l’Algérie la pleine souveraineté sur la partie de ses territoires sahariens qui auront été inclus d’une façon provisoire dans le commandement des confins algéro-marocains [13]». Les choses furent ainsi éclaircies : la prise de Tindouf est échue au Maroc, et l’Algérie cueillera dans son escarcelle le fruit tombé.
Ce sera chose accomplie en 1934. Après la «pacification» rapide du Noun et du Drâa, les troupes françaises au Maroc préparent dès le 11 mars l’occupation de Tindouf. Le général Huré demande à cette date au résident général d’obtenir l’assentiment du gouvernement français, qu’il recevra une semaine plus tard, soit le 18 mars. Le 31 mars 1934, Tindouf était occupée par des troupes des confins transportées d’Akka par camion [14]. Initialement baptisé le «groupe d’opération de l’Est» et majoritairement constitué de troupes françaises et marocaines, le contingent français responsable de la prise de Tindouf avait en réalité été conçu «dans son appellation et dans son affectation depuis le Maroc dans le cadre des opérations de l’Anti-Atlas [15]». Mais Tindouf avait vocation à être remportée par l’Algérie. Le groupe devait donc être renommé pour la circonstance: il s’appellera désormais le «groupe mobile de Tindouf». Placé sous l’autorité du général Giraud, commandant des confins, il devait par la suite être dirigé par le colonel Trinquet.
Il ne fallut pas longtemps au gouvernement général d’Algérie pour réclamer le rattachement de Tindouf au territoire [16]. Trop vite, même. À Paris, on temporise. Le maréchal Pétain, alors ministre de la Guerre, répondit au gouverneur général d’Algérie «qu’on ne pouvait laisser le Maroc en marge de l’action saharienne. Il fit remarquer aussi que dans ce cas il n’était pas sans inconvénients de placer même momentanément une partie du territoire chérifien sous l’autorité du gouvernement général de l’Algérie : “II nous serait en effet difficile de nous défendre alors contre le nationalisme marocain, toujours prompt à nous suspecter de vouloir transformer le protectorat en annexion”[17]».
Le maréchal Pétain prit par ailleurs le soin d’insister sur le caractère provisoire de la situation actuelle: il convenait «de ne pas compliquer la tâche du Sultan en portant atteinte à son prestige [18]». La cause est entendue : Tindouf était bien marocaine, et malgré tout destinée à devenir algérienne, mais il fallait patienter.
Faire des Reguibat des « sujets français » plutôt que Marocains
L’action administrative et politique, elle, ne devait pas attendre. La même année, le colonel Trinquet entamait l’enregistrement des Reguibat de la région. Un écueil se posa alors: les études commanditées par l’armée française attestent des liens unissant certaines factions Reguibat au Maroc: ils nomadisaient régulièrement sur le sol marocain et s’approvisionnaient en vivres à Guelmim, notamment [19]. Qu’à cela ne tienne: Trinquet décida qu’ils seraient enregistrés en Algérie et en Mauritanie. Loin de relever de la pure contingence administrative, la domiciliation administrative des Reguibat et leur rattachement à deux espaces politiques distincts (l’Algérie et à la Mauritanie) obéissait en réalité à une préoccupation politique: «Il n’était pas question de considérer certaines factions Reguibat comme des Marocains, du moins ceux d’entre eux qui se sont soumis aux autorités françaises, car le Maroc est un protectorat et non une colonie. Les Reguibat sont donc partagés entre “sujets français” et “sujets espagnols” parmi les “sujets français” il y a donc les “Mauritaniens” et les “Algériens” [20]». Il était donc exclu d’en faire des sujets chérifiens, ce que leur rattachement au Maroc devait provoquer. Il fallait qu’ils soient Français. Bien loin paraissait la mise en garde de Lyautey, qui recommandait d’agir vis-à-vis des Reguibat et des tribus locales «sans heurter ces tribus ni dans leurs coutumes, ni dans leurs croyances qui les rattachent incontestablement au Maroc et à l’obédience spirituelle de son chérif»…
L’intégration des Reguibat dans deux ensembles nationaux différents n’a pas eu raison de l’identification de nombre d’entre eux au Maroc, comme l’escomptaient les administrateurs coloniaux. Ils rejoignirent l’Armée de libération nationale (ALN), luttèrent contre les colons français et espagnols et, même après l’avènement de l’Algérie indépendante, continuèrent de réclamer leur rattachement au Maroc. Les manifestations qu’ils organisèrent à Tindouf en 1962 furent réprimées dans le sang. Le sous-préfet de Tindouf ayant ordonné aux forces algériennes de retirer les drapeaux marocains et les portraits du roi Hassan II, les habitants qui les avaient arborés s’y refusèrent. La colère populaire monta lorsque les forces algériennes brûlèrent les portraits du roi et les drapeaux marocains…
Notes et références:
[1] Olivier Vergniot, Tindouf, un point d’équivoque (1912-1934), Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, 1986, n° 41-42, p.121.
[2] G.-M. Désiré-Vuillemin, Coppolani en Mauritanie, Revue d’histoire des colonies, 1952, t. XXXIX, p. 321.
[3] G.-M. Désiré-Vuillemin, Cheikh Ma El Aïnin et le Maroc, ou l’échec d’un moderne Almoravide, Revue d’histoire Outre-Mers, 1958, n°158, p. 42.
[4] Olivier Vergniot, op., cit., p. 120.
[5] G.-M. Désiré-Vuillemin, op., cit., pp 45-48.
[6] Archives Nationales Françaises, Lyautey, Nouakchott, A.P.E/2/119.
[7] Archives Nationales Françaises, Mouret, Nouakchott, 29 nov. 1913, A.P.E/2/119.
[8] Voir: Archives Nationales d’Outre-Mer, 1) 8H40: Correspondance du maréchal Lyautey, Résident Général de France au Maroc en date du 8 février 1924, au sujet de la liaison entre l’Afrique du nord et l’A.O.F. adressée au ministre des Affaires Etrangères, Paris. 2) 8H40 : Secrétariat général du Protectorat, Note pour le commissaire Résident général au sujet de la fixation de la frontière du Maroc, février 1924.
[9] Archives Nationales d’Outre Mer, 8 H 40 : Correspondance du président du Conseil, ministre des Affaires Étrangères adressée au ministre de la Guerre en date du 22 février 1924 au sujet de la sécurité du Sahara et la liaison entre l’Afrique du nord et l’A.O.F.
[10] Voir: Archives Nationales d’Outre Mer, 1) 8H40: Correspondance du Gouverneur général d’Algérie, Théodore Steeg adressée au ministre de l’Intérieur, Direction des affaires algériennes en date du 19 mai 1924 au sujet du Sahara occidental. 2) 1H65 : Correspondance du Gouverneur général d’Algérie, Théodore Steeg adressée au ministre de l’Intérieur en date du 23 juin 1924 au sujet de la pacification du Sahara occidental.
[11] Bulletin officiel du Maroc, n°602 du 6 mai 1924, p.743.
[12] Ibid.
[13] Archives Nationales d’Outre-Mer, 8H40: Correspondance du président du Conseil, ministre de la Guerre, Edouard Daladier au secrétariat général de la Défense nationale, en date du 4 avril 1933 sur la réorganisation du CM. des G.A.M.
[14] Bulletin mensuel du Comité de l’Afrique française, avril 1934, pp. 220-222.
[15] Olivier Vergniot, op., cit.
[16] Archives Nationales d’Outre-Mer, 8H40: Correspondance du Gouverneur général d’Algérie Jules Carde adressée au ministre de la Guerre en date du 24 mars 1934.
[17] Olivier Vergniot, op., cit.
[18 ]Ibid.
[19] Service Historique de la Défense, 5H165, AOF-Mauritanie, dossier 1, Étude sur le territoire mauritanien au nord du 25e parallèle, capitaine Fondacci, 1949.
[20] Sophie Caratini, Les Rgaybat (1610-1934), Tome 1 : Des chameliers à la conquête d’un territoire, p. 193.