La Chambre des représentants clôture mardi la première session de la 4ème année législative

La Chambre des Représentants tiendra demain une séance plénière pour clôturer la première session de la quatrième année législative de la 10ème législature.

La session de clôture de la première session de la quatrième année législative de la 10ème législature sera précédée d’une séance plénière prévue à 16H00 et consacrée à l’examen et au vote des projets de textes finalisés.

Par ailleurs, la première Chambre du Parlement se réunira aujourd’hui en plénière à 15H00 pour une séance des questions orales. Cette séance sera suivie d’une réunion dédiée à l’élection d’un nouveau membre de la Cour constitutionnelle après l’expiration du mandat du député qui y siège au nom de l’institution législative. Pour l’heure, l’accord obtenu consiste à choisir Mohamed Alami, chef du groupe parlementaire de l’USFP à la Chambre des Conseillers et Khalid El Barjaoui, ancien ministre délégué à l’Education nationale et membre du Mouvement populaire, apprend-on de l’édition du jour de l’économiste.

Rappelons qu’à l’occasion de l’ouverture de la session d’automne du Parlement, le Monarque a prononcé le 11 octobre un discours dans lequel il a fait savoir que « cette année législative doit être marquée du sceau de la responsabilité et du sérieux ». Toutefois, le bilan de cette session d’automne est maigre aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif.

Il semble ainsi que rien n’a changé au cours de cette législature concernant la lenteur en matière d’examen des initiatives législatives parlementaires. En effet, plusieurs textes, tels que le projet de loi n°10.16 modifiant et complétant le Code pénal, bloqué au Parlement depuis 2016, n’ont pas été adoptés à cause des tensions entre les élus sur plusieurs points ainsi que manque d’expertise. De plus, cette année législative n’a pas été abordée dans la perspective de l’étape nouvelle du modèle de développement, dont les contours ont été esquissés par le Monarque. Elle a également été marquée par le manque d’opérationnalisation des réformes, du suivi des décisions, et de la réalisation des projets qui peuvent contribuer au processus de développement tous azimuts que connaît le pays.

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