Le réseau des bus, caisse de résonance de tous les mécontentements. Al Karama retire ses véhicules de fortune, et les minibus récemment déployés seront hors service le 20 janvier.
La mobilité du réseau d’autobus en zone urbaine à Kénitra sera fortement affectée, lundi 20 janvier. Alors que les autorités publiques peinent à garantir la fourniture d’un service de qualité aux habitants de la ville à la suite de leur conflit avec le gestionnaire Al-Karama, le syndicat ayant déployé des minibus de transport en commun a décidé de retirer sa flotte, citant « des contraintes opérationnelles ».
La décision des acteurs du transport par minibus perturbera la mobilité quotidienne à Kénitra, toutes les dessertes ainsi que toutes les lignes ne seront pas en service. La mise en oeuvre récemment des activités de transport par minibus sous la forme d’une mise en lignes survient après que l’opérateur Al Karama, accusé de négliger le maintien et la pérennité de son réseau eut choisi de ne plus servir les usagers.
Les forces vives de Kénitra dénoncent le conseil communal de Aziz Rebbah, accusé d’envenimer la situation et d’agir sans programme et sans une volonté de structuration territoriale en lien avec la mobilité locale. L’évolution du dossier du transport est tendue entre les attentes et les exigences des acteurs. L’autobus est le mode de base dans les transports publics urbains dans la ville de Kénitra, sans que des évolutions ou des régulations majeures ne le concernent tant sur le plan technique que sur le plan opérationnel. Le réseau du gestionnaire Al Karama, désuet et peu valorisant pour les clients et pour les collectivités, ne cesse de susciter les critiques depuis des années.
