Il n’y a pas que des morts qui votent, ce qui est récurrent à chaque scrutin, mais de là à élire un candidat qui se trouve derrière les barreaux, il y a de quoi s’inquiéter.
C’est le cas d’un candidat du Parti de l’Istiqlal (PI), Mohamd Seif, président de la commune de Toulal (Meknès) qui voulait succéder à lui-même. Mais cet élu véreux, à en croire le quotidien Akhbar Al Youm dans son édition de mercredi, avait été arrêté le 23 août dernier en flagrant délit de corruption, (une somme de 5000 dh) suite à la plainte d’un citoyen grâce au numéro vert mis à la disposition du public par le ministère de la justice et des libertés.
En attendant que le tribunal se prononce sur cette affaire, l’élection va se refaire dans cette commune où le parti de la balance a remporté 11 sièges contre 7 pour le Parti de la justice et du développement, et 2 pour le Rassemblement national des indépendants (RNI).