Hakim Benchamach dénigre sur Facebook ses détracteurs, dans une ultime piqûre de rappel

En plein conflit avec ses opposants au sein du PAM, Benchamach a choisi, mercredi dernier, à savoir le 2 octobre, pour ressortir une de ses anciennes interviews datant du 6 juillet dernier, afin de répondre indirectement à ses détracteurs tout en les menaçant.

Dans une vidéo que Hakim Benchamach a fait ressortir sur son compte Facebook, le SG du parti du tracteur répond à ses « ennemis » et indique qu’ils sont tous illégaux et illégitimes. Benchamach n’a pas aussi hésité de faire savoir qu’ils peuvent organiser autant de congrès qu’ils souhaitent puisque cela ne change en rien leur statut « illégal ». En effet, il y a deux jours, Benchamach a réitéré la position de son dernier communiqué officiel paru sur le site du PAM, en postant sur son mur, une vidéo d’une ancienne interview qui date du 6 juillet dernier. Une vidéo, à travers laquelle Benchamach critique ses détracteurs qui ne cessent, d’après lui, de s’engager dans des débats futiles et enfantins.

D’après le SG du parti, « ces tensions devaient apparaître à un moment donné (…) Toutefois, il est primordial pour nous, étant membres des partis, de les apaiser en trouvant des terrains d’entente ». Il semble, dans ce passage, que Benchamach espère se réconcilier avec ses ennemis, tout en traitant leur combat de puéril. « Ces différends entre nos deux courants doivent être réglés selon notre règlement interne (…) D’ailleurs, cette commission ne peut être qu’illégitime étant donné qu’elle n’a pas été élu proprement ».

Alors que cette commission a été validée par le Conseil national du parti, Benchamach veut, coûte que coûte, faire croire qu’elle n’est pas légale. D’ailleurs, il revient dans sa vidéo sur les prémices de ce conflit entre les deux courants du parti, en présentant ainsi sa version des faits. « La crise s’est accentuée lors de la première réunion de la commission préparatoire lorsqu’on voulait élire les membres de ce comité (…) Alors que j’ai jugé que la réunion ne devait plus continuer étant donné que les conditions d’un bon dialogue n’étaient pas au rendez-vous (…) des membres du parti ont choisi de mener les discussions, tous seuls et sans m’engager dans ce processus, et d’élire, par voie de conséquence, le président de la commission préparatoire du congrès du parti », a-t-il expliqué.

Dans son passage, Benchamach ne cesse de mentionner que ces différends entre les deux courants doivent être réglés selon le règlement interne du parti. « Cette commission ne peut être qu’illégitime étant donné qu’elle n’a pas été élue proprement », a-t-il encore martelé dans cette interview.

Benchamach mentionne qu’il a fait toujours objet de clémence à l’égard de ceux qui enfreignent les règles. « Toutefois, cette fois-ci, j’ai décidé de régler tous ces différends selon notre règlement interne ». Il a appuyé ses propos par la décision de la commission d’éthique du parti qui a jugé, elle aussi, que l’élection de la commission préparatoire du 4ème congrès est frauduleuse et illégale.

Il réitère que « le jour est proche pour que tous les membres du parti puissent connaitre l’origine de ce conflit enfantin. J’avoue que je ne serai pas toujours à la tête du parti pour veiller à son bien puisque je ne vais pas toujours avoir cette position. Toutefois, il est impératif que le parti continue d’exister. Ma mission est de défendre le prolongement et la pérennisation de cette existence », a-t-il déclaré, en arborant un rôle paternaliste.

D’après Benchamach, ces conflits ont coûté au parti 8 mois de vrai débat. 8 mois qui auraient pu servir à régler d’autres questions plus importantes et plus prioritaires pour le PAM.

Afin de bien illustrer ses propos, il a rappelé un des discours du Monarque dans lequel le Souverain a annoncé que « les pratiques de certains responsables élus poussent un nombre de citoyens, notamment les jeunes, à bouder l’engagement politique et la participation aux élections. La raison en est qu’ils ne font tout simplement pas confiance à la classe politique, et que certains acteurs ont perverti l’action politique en la détournant de la noble finalité qui lui est assignée par définition ».

Du coup, on pourrait bien saisir que Benchamach espère convaincre, en empruntant l’analogie comme figure de style, que cette crise qui a été annoncée par le Courant de l’Appel de l’Avenir ne va pas de pair avec les hautes orientations royales. Ainsi, par voie de conséquence, les membres du Courant de Goudar feraient, à son sens, obstacle à la vision avant-gardiste du Roi. Le message de Benchamach est clair. Goudar et ses compagnons ne souhaitent pas se mettre au service du peuple marocain.

Il semble que Hakim Benchamach est remonté au créneau après que Goudar ait révélé qu’il n’est pas SG légitime du PAM, n’ayant pas déposé dans le délai de trente jours obligatoire, les documents faisant état de son élection pour la valider.

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