Des images récentes révèlent comment le changement climatique affecte durement la vie dans les oasis marocaines

La crise climatique assèche ces écosystèmes luxuriants, menaçant des écosystèmes précieux et des modes de vie ancestraux, selon un magazine américain.

Les oasis à travers le monde sont en première ligne d’un combat existentiel contre le changement climatique. Comme l’explique New Scientist, «la réduction des précipitations et la hausse des températures ont profondément affecté ces écosystèmes uniques ainsi que les cultures qu’ils nourrissent.» Au Maroc, par exemple, deux tiers des oasis – ces zones fertiles nichées au cœur du désert – ont disparu en seulement un siècle.

© The New Scientist

À M’hamid El Ghizlane, ultime avant-poste avant l’immensité saharienne, les habitants supplient le désert de leur accorder de l’eau. New Scientist décrit des scènes poignantes où, vêtus de robes blanches, les villageois se réunissent au bord du désert pour réciter des chants ancestraux, implorant la fin de la sécheresse et le retour de la vie sur leurs terres.

Autrefois, les sécheresses étaient sporadiques, permettant aux communautés de constituer des réserves pour affronter les périodes arides. Mais l’oasis qui les soutenait s’est rétractée au fil des décennies, constate New Scientist. Les palmiers brûlés par le soleil témoignent de cette transformation, menaçant non seulement l’écosystème, mais aussi des traditions séculaires.

Les activités économiques traditionnelles, comme la culture des dattiers et l’élevage de chameaux, sont en péril. Selon le magazine américain, de nombreux habitants ont choisi de migrer vers des villes voisines. Ceux qui restent se reconvertissent dans le tourisme, proposant aux visiteurs des expéditions dans le désert et des cérémonies de thé, une manière de perpétuer leur mode de vie malgré les défis colossaux.

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