Driss El Azami El Idrissi, maire de Fès, semble considérer que les bus ne sont conçus que pour des personnes valides. Par conséquent, un grand nombre de personnes en situation de handicap et de personnes âgées estiment que des tourniquets qui s’y trouvent limitent les commodités des véhicules et les rendent inaccessibles.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs voix se sont élevées pour inviter Driss El Azami El Idrissi, maire de la ville de Fès issu du Parti de la justice et du développement (PJD, islamiste) à retirer les tourniquets qui se trouvent à l’entrée des bus qui sillonnent la ville. Cette mesure est destinée à permettre aux personnes en situation de handicap et de perte d’autonomie d’utiliser ce moyen de transport sans inconvénient.
Les utilisateurs des réseaux sociaux appellent le maire à édicter un mémorandum qui intedit d’installer dans les bus ces dispositifs qui ne permettent pas aux personnes partiellement infirmes et à celles se déplaçant à l’aide d’un fauteuil roulant d’emprunter un bus. Ils attirent l’attention du maire sur le fait que les appareils et les installations de ce genre, fixés ou encastrés dans les bus sont source de grandes difficultés parce que l’utilisateur infirme est incapable d’ajuster les portiques.
La même source affirme qu’il existe d’autres méthodes pour faire face à ceux qui utilisent les bus publics sans payer leur titre de transport, ne le pouvant pas ou jugeant son prix trop élevé. La lutte contre la fraude ne soit pas se fonder sur un système contraignant de tourniquets), mais sur des abonnements adaptés aux populations les plus disposées à la fraude et une déontologie du contrôle plus poussée.
