Bakhat Jamal, médecin légiste assermenté, a déclaré que l’autopsie [effectuée sur le corps de Mourad Seghir]» par trois médecins expérimentés, a conclu «à une mort naturelle», résultat «d’un infarctus du myocarde» dû, selon le rapport consulté par Barlamane.com «à une sténose de l’artère coronaire gauche, qui a résulté d’une hémorragie gastrique causée par de multiples inflammations ulcéreuses». «Je regrette les informations qui mettent en doute notre expertise, pourtant catégorique. J’invite ceux qui contestent nos conclusions à saisir la justice», a asséné M. Bakhat.
L’autopsie médicale a également conclu qu’«il n’y avait aucune trace de violence ni d’hématomes sur le corps du défunt», contrairement à des informations infondées diffusées sur les réseaux sociaux. Des échantillons ADN de la salive du défunt ont été prélevés dans l’objectif de réaliser les correspondances génétiques nécessaires pour déterminer son identité.
«Une autopsie médicale a été confiée à une commission médicale tripartite pour déterminer les causes du décès du défunt, qui a conclu que la mort, qui était naturelle», a-t-on précisé.
Pour rappel, «le staff administratif et le médecin qui a suivi l’état de santé de M. Seghir ont été auditionnés, indiquant que le défunt a été admis le 11 novembre alors qu’il se trouvait dans un état critique en raison d’une insuffisance respiratoire, ce qui avait nécessité son admission dans la salle d’oxygène des urgences, avant d’être transféré en salle de décochage où il a rendu l’âme malgré les efforts du staff médical de permanence.»
Ce dernier, selon le procureur de Tanger, «a bénéficié d’un traitement par oxygénothérapie ayant permis l’amélioration de son état de santé avant de quitter l’établissement hospitalier sans fournir des détails sur son identité dans le registre hospitalier, chose qui a été confirmée par les agents de la protection civile chargés de son évacuation à cette date.»