L’Organisation mondiale de la santé a tiré hier la sonnette d’alarme à la mort d’une première personne du coronavirus en Afrique subsaharienne. Bien que le continent africain reste épargné par la pandémie, l’OMS a appelé les autorités à « se préparer au pire ».
Le nouveau coronavirus a fait un mort au Burkina Faso, le premier en Afrique subsaharienne et l’OMS a appelé le continent africain à « se réveiller » et à « se préparer au pire » face à la propagation de la pandémie. L’Afrique reste encore peu touchée par la pandémie, même si le nombre de cas augmente rapidement.
Au Burkina, une patiente de 62 ans, diabétique, en réanimation, est morte dans la nuit, a annoncé le professeur Martial Ouédraogo, coordonnateur de la réponse à l’épidémie de coronavirus. Il s’agit d’une députée, deuxième vice-présidente de l’Assemblée nationale, Rose-Marie Compaoré, a précisé par la suite son parti, l’Union pour le progrès et le changement (UPC opposition).
Le nombre total de cas de contamination au coronavirus s’élevait mercredi à plus de 600 dans toute l’Afrique, dont 16 décès, soit 6 en Egypte, 6 en Algérie, 2 au Maroc, 1 au Soudan et désormais 1 au Burkina, selon le dernier bilan de l’AFP établi mercredi à 18h30 GMT. Les pays d’Afrique du Nord sont les plus touchés et l’Egypte est le pays qui recense le plus de cas [NDLR : près de 200].