Dans le nord de l’Italie, environ 52.000 personnes se sont réveillées dimanche dans des zones où ni l’entrée ni la sortie ne sont autorisées « sauf dérogation particulière », rapporte AFP.
L’Italie est devenue le premier pays d’Europe à mettre des villes en quarantaine. En effet, la première mesure de confinement avait été édictée en Chine il y a un mois exactement, le 23 janvier, pour les habitants de Wuhan, ville du centre de la Chine où s’est déclenchée l’épidémie.
Fermeture des entreprises et des établissements scolaires, annulation d’événements culturels et sportifs, report de matchs de foot : le gouvernement italien tente de mettre sous cloche une partie de la Lombardie et la Vénétie pour freiner l’épidémie. Le décret-loi prévoit des sanctions pouvant aller jusqu’à trois mois de réclusion pour les contrevenants.
« L’Italie se classe actuellement au premier rang des pays européens pour le nombre d’infections au coronavirus ». L’annonce samedi de Walter Ricciardi, membre du Conseil exécutif de l’OMS, est venue confirmer l’inquiétude qui traversait l’Italie ces dernières heures. En quelques jours, le nombre de contaminations a littéralement explosé dans la Péninsule. Dimanche matin, selon les derniers bilans, Rome comptabilisait plus de 100 cas de patients contaminés à travers tout le territoire, selon les déclarations du président de la région Lombardie Attilio Fontana à la télévision SkyTG24.
