Tout a commencé avec le mécontentement suscité par une simple augmentation des tarifs du métro. Quatre jours plus tard, alors que le bilan des morts était de 15, les Chiliens ont clairement fait savoir qu’ils étaient en colère pour beaucoup plus que cela et que les causes de leur mouvement découlent de facteurs endogènes et exogènes.
Les banques détruites. Les stations de métro brûlés. Les supermarchés pillés et mis le feu, et les pharmacies dévastées. Le Chili, traditionnellement considéré comme l’un des pays les plus prospères et les plus stables d’Amérique latine, est en pleine tourmente. Barlamane.com/fr vous livre l’ampleur des dégâts en vidéo.
Cela a début par une augmentation de quelques centimes pour un trajet en métro à Santiago, la capitale. En quelques jours, de violentes manifestations ont eu lieu dans tout le pays. Même après que le gouvernement eut renoncé à cette augmentation, les protestations ont continué. Des marches de protestation ont envahi les rues de Santiago et celles des autres villes. Les écoles sont restées fermées. Et beaucoup de Chiliens se sont alignés pour stocker de la nourriture.
Les Chiliens issus des couches défavorisées et de la classe moyenne se sont dit fatigués du coût croissant des services publics et ont dénoncé des salaires stagnants. Les législateurs de l’opposition de centre-gauche ont discuté d’un certain nombre de réponses, parmi lesquelles des plafonds sur les prix des médicaments, de l’électricité et de l’eau, et une baisse des salaires des législateurs et des responsables.
Pendant ce temps, les manifestants ont continué à refléter la colère générale.