Algérie : après les mardis et vendredis, se met en place le Hirak du samedi soir

La page facebook algérienne « la transition » montre un samedi soir bien particulier pour des jeunes. Le choix d’Alger pour, la mobilisation de la jeunesse, est un pied-de-nez aux autorités qui a renforcé sa répression du Hirak ces dernières semaines, particulièrement dans la capitale, laquelle loin d’être étouffée a rejoint les rangs des siens à Tizi Ouzou et à Béjaia les vendredis.

Une population exsangue sur laquelle s’abat pénuries d’eau, déroute économique, chômage et arrestations massives, dans un climat politique offrant un simulacre d’élections et de changement de gouvernement qui reprend encore les mêmes et redistribue les sièges, il n’en fallait pas plus pour ajouter un jour à la contestation populaire.

Alors que samedi soir, la jeunesse de par le monde sort faire la fête, à Alger, elle chante au rythme des tambourins la nécessité de changement de pouvoir pour signifier que la lutte continue. Abandonner la détente au profit d’un sit-in  montre que cette jeunesse n’est pas dupe du jeu des généraux et de Tebboune qui en libérant 18 hirakiens, le jour de la fête de l’Indépendance leur ferait une « faveur » en les « graciant ».

Ce samedi soir, en plus du mardi des étudiants et du vendredi (le 125ème du Hirak), annonce ne pas craindre la répression et réclame haut et fort la libération totale des 300 prisonniers restants et un pouvoir civil. 

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