Des commissions parlementaires invitent Mark Zuckerberg à s’expliquer devant le Congrès américain et le Parlement européen.
Facebook est de nouveau dans la tourmente. Il est accusé d’avoir accédé illégalement aux informations de plus de 50 millions de comptes Facebook, au profit de Cambridge Analytica (CA), une société britannique de profilage d’électeurs, qui a joué un rôle dans la campagne présidentielle de Donald Trump.
Plusieurs responsables politiques aux Etats-Unis s’attendent à ce que Mark Zuckerberg s’explique devant le Congrès américain. D’autres commissions parlementaires souhaitent l’entendre au Parlement européen. Il est pour le moment resté silencieux sur cette affaire.
Facebook a cédé, ce lundi 19 mars, près de 60,8% en Bourse, après les révélations, vendredi, du New York Times et de The Observer sur les pratiques de Cambridge Analytica (CA).
Les deux enquêtes ont rapporté que l’entreprise aurait eu recours aux services d’un sous-traitant, Global Science Research (GSR). Le professeur à l’université de Cambridge, Aleksandr Kogan a développé une application de tests de personnalité. 270.000 personnes ont téléchargé l’application. Les utilisateurs étaient rémunérés s’ils répondaient à des questions, et l’accès à leurs données sur Facebook a été accordé.