Le Maroc et la Chine souhaitent approfondir leur collaboration en matière de prévisions météorologiques et d’alerte précoce. Cette volonté a été exprimée lors du séminaire de haut niveau sur la coopération sino-africaine en météorologie, tenu le 25 février à Hangzhou en marge de la 62ᵉ session plénière du GIEC.
Le Maroc était représenté par Mohamed Dkhissi, directeur des systèmes d’observation au sein de la Direction générale de la météorologie (DGM, la future Agence nationale de la météorologie et du climat), qui a mis en avant la nécessité d’un renforcement des capacités marocaines en alerte précoce face aux événements climatiques extrêmes.
Trois axes prioritaires ont été identifiés : le développement de l’intelligence artificielle appliquée aux prévisions météorologiques, la modernisation des équipements d’alerte et le renforcement des techniques d’ensemencement des nuages pour la valorisation des ressources hydriques.
M. Dkhissi a également souligné l’intérêt du Maroc pour l’intégration des satellites météorologiques chinois Fengyun dans son système national de surveillance et de prévision. La Chine s’est, par la même occasion, engagée à soutenir ces efforts en partageant son expertise et en facilitant les échanges entre experts marocains et chinois.
Les discussions ont aussi porté sur le partage d’expériences en matière de gestion des catastrophes climatiques et la mise en place de formations techniques destinées aux spécialistes marocains.
Ce séminaire s’inscrit dans le cadre du Plan d’action 2025-2027 du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), qui prévoit la création d’une plateforme opérationnelle de surveillance et d’alerte météorologique.
Avec cette coopération renforcée, le Maroc ambitionne d’améliorer significativement ses capacités de prévision et de réponse aux aléas climatiques, en s’appuyant sur les avancées technologiques chinoises.
